Estce qu’une crémation peut être organisée directement avec le crématorium ou dois-je passer par un opérateur funéraire ? L’organisation d’une crémation, avec ou sans cérémonie, se fait nécessairement via un opérateur funéraire, et en aucun cas directement avec le
Le1er mardi ouvré de chaque trimestre a lieu, de 8h45 à 9h30 au crématorium du Père Lachaise, une cérémonie en mémoire de ces enfants. Les parents et les proches qui le souhaitent sont cordialement invités à y participer. Les dates des cérémonies en 2019 : Le mardi 8 janvier, le mardi 2 avril, le mardi 2 juillet et le mardi 1 octobre.
VOTRECÉRÉMONIE EN DIRECT. Pour les personnes qui ne peuvent se rendre aux obsèques d’un proche, le Pôle funéraire public/Crématorium proposent aux familles la possibilité de filmer et retransmettre la cérémonie d’hommage.
Fast Money. Comment se déroulent les Obsèques Vous souhaitez nous confier l’organisation des obsèques de votre défunt et vous vous posez des questions sur le déroulement des obsèques. Nous tenons en premier lieu à vous rassurer et à vous confirmer que tous les professionnels de notre entreprise seront à vos côtés pour vous accompagner à chaque étape, depuis la prise en charge de votre défunt jusqu'à son lieu de sépulture. N'hésitez pas à les solliciter, ils sont là pour vous aider à rendre le plus bel hommage qui soit à votre défunt. La prise en charge de votre défunt sur son lieu de décès Nous sommes habilités à transporter votre défunt depuis son lieu de décès jusqu'à son lieu de mise en bière. Ce transport devra néanmoins avoir lieu dans les 48 heures qui suivent le décès. Votre défunt pourra reposer, selon votre choix, dans une maison funéraire appelée aussi funérarium », à son domicile, dans une chambre mortuaire communément appelée morgue » dans un établissement de santé ou encore dans un institut médico-légal en cas de décision de l'autorité judiciaire. Si la personne est décédée à l'étranger, nous pouvons organiser son rapatriement en France. Si le transport excède 600 kms, le corps du défunt devra recevoir des soins de conservation. L'accueil de votre défunt Nos pouvons accueillir votre défunt dans une maison funéraire funérarium et le conserver jusqu'à sa mise en bière au plus tôt 24 H après le décès et au plus tard 6 jours après. Dans cet espace, vous et vos proches trouverez le calme et l'intimité nécessaires pour vous recueillir auprès de votre défunt pendant les quelques jours qui précèdent les obsèques. N'hésitez pas à nous faire part de toute observation ou demande particulière susceptible d'améliorer votre bien-être. La présentation de votre défunt Afin de rendre à votre défunt une image apaisée, nos conseillers funéraires vous proposeront d'effectuer une toilette mortuaire ou des soins de conservation effectués par un thanatopracteur diplômé d'état. Les soins de conservation sont acceptés par les religions chrétiennes mais interdits par les religions juives et musulmanes. Ces soins, effectués dans le plus grand respect, peuvent être effectués dans une maison funéraire, au domicile du défunt ou dans un établissement de santé. Il vous sera simplement demandé de nous remettre des vêtements appartenant au défunt. Le déroulement des obsèques Le jour des obsèques, notre maître de cérémonie et nos porteurs vous aideront à rendre le plus bel hommage à votre défunt. Ils vous accompagneront depuis la mise en bière jusqu'au cimetière ou au crématorium 1 / La mise en bière et le départ du défunt La mise en bière consiste à placer le corps du défunt dans son cercueil. Avant la fermeture de celui-ci en présence d'un représentant de la police dans certains cas, vous serez invité à un instant de recueillement. Le cercueil sera ensuite transporté par nos soins du lieu de mise en bière jusqu'au lieu de culte, si telle était la volonté du défunt, puis au cimetière ou au crématorium. Des parcours spécifiques peuvent être mis en place au préalable. Nous pouvons par exemple passer devant la maison du défunt pour y marquer un temps d'arrêt afin d'honorer sa mémoire. N'hésitez pas à en parler à votre conseiller funéraire. Nos porteurs prendront en charge les fleurs transport et présentation de celles-ci et collecteront les cartes de condoléances. Un registre à signatures pourra être prévu afin que les personnes présentes tout au long des obsèques puissent vous présenter par écrit leurs condoléances et laisser leurs messages de sympathie. Ce registre et ces cartes vous seront remis par notre maître de cérémonie à la fin des obsèques. 2 /La cérémonie Qu'elle soit religieuse ou civile, la cérémonie d'adieu est indispensable. C'est l'instant où le défunt quitte symboliquement la vie et où les proches en prennent acte. La cérémonie religieuse Si la volonté du défunt était d'organiser un office religieux dans un lieu de culte église, temple…, nous respecterons cette volonté et prendrons contact avec les personnes chargées des célébrations. Dans la religion catholique, une bénédiction ou une messe est en général célébrée avant l'inhumation ou la crémation. Avant la cérémonie, la famille du défunt rencontre le prêtre, le diacre ou l'équipe en charge des cérémonies afin de choisir les prières, les lectures et les chants qui viendront ponctuer l'hommage rendu au défunt. La cérémonie civile Si le défunt ne souhaite pas d'office religieux, nous vous proposons l'organisation d'une cérémonie civile. Elle peut se dérouler à la maison funéraire, au cimetière ou au crématorium. Ce moment de partage et de recueillement est essentiel car il contribue au travail de deuil. Cette cérémonie civile peut se dérouler dans l'intimité familiale ou être partagée avec les proches, les voisins et amis. Les proches sont invités à rendre un dernier hommage au défunt en lisant des textes, en écoutant des musiques... Tous les membres présents peuvent, s'ils le désirent, prendre la parole et partager leurs souvenirs. Des fleurs, des bougies ou d'autres objets rappelant le défunt peuvent être déposés sur le cercueil. Nos professionnels sauront vous conseiller et vous aideront à préparer ce moment. 3 / Le mode de sépulture Si le défunt avait exprimé une volonté concernant son mode de sépulture inhumation » ou crémation », les proches et l'entreprise de pompes funèbres ont l'obligation légale de respecter ce choix. S'il n'existe pas de sépulture existante pour accueillir le défunt, nous nous chargerons des démarches nécessaires à l'achat d'une concession. N'hésitez pas à solliciter nos conseillers funéraires ils sont à votre écoute et vous aideront à prendre ces décisions importantes. L'après Obsèques Après les obsèques, il est important pour la famille, les proches du défunt et les amis, de se retrouver pour partager un moment de convivialité. Ces instants de partage, d'échange, de dialogue permettent d'évoquer le souvenir du défunt, l'image qu'il laissera et de resserrer les liens en ces moments difficiles.
Démarches pour un décèsTout savoir sur les déroulés des obsèques, depuis la constatation du décès, jusqu’à la cérémonie au cimetière ou au crématoriumComment se déroulent les obsèques ?Durée estimative 6 joursFaire constater le décèsLa 1ère étape des obsèques est de faire constater le décès par un médecin. N’importe quel médecin peut constater le décès mais il s’agit généralement d’un médecin urgentiste, d’un médecin spécialisé ou d’un médecin partir de ce moment, plusieurs cas diffèrent en fonction du lieu où se situe le le défunt est à l'hôpital, il suffit de contacter une société de pompes funèbres comme Advitam pour s’occuper des démarches. Appelez-nous, nous sommes à votre dispositionSi le défunt est à domicile, vous avez le choix entre rester à domicile ou utiliser une chambre funéraire. La chambre funéraire est payante mais il est conseillé de pratiquer des soins de conservation si vous souhaitez un maintien à domicileDans le cas d’une maison de retraite ou un autre lieu, vous devrez passer par une chambre funéraire car la maison de retraite ne souhaite pas garder le défuntPour plus d’informations, vous pouvez vous reporter à l'article sur les démarches à entreprendre et les papiers à fournir pour organiser les cérémonie d'obsèquesLe jour de la cérémonie des obsèques, la famille proche est conviée à se recueillir une dernière fois auprès du défunt. L’ensemble des amis et participants ne sont pas conviés au dernier hommage, mais plus tard sur le lieu de culte ou lors de la cérémonie civile au cimetière ou au crématorium. Un aumônier ou un représentant du culte peut être sollicité pour vous mise en bière a généralement été faite auparavant par le personnel hospitalier, par le personnel de la chambre funéraire ou par le personnel funéraire selon les fois le dernier hommage terminé, le personnel funéraire procède à la fermeture du cercueil, puis au départ du convoi différentes rites funérairesCimetière ou crématorium ?L’ensemble des participants sont invités à suivre le convoi jusqu’au cimetière ou au crématorium. Les compositions florales sont emmenées par le personnel funéraire dans le dernier geste d’adieu peut être rendu au défunt au cimetière ou au crématorium. Il peut être réalisé directement par la famille, par le maître de cérémonie ou éventuellement par un représentant du culte. Puis le personnel funéraire procède à l’ le cas d’une crémation, des musiques ou des vidéos peuvent être utilisées, selon l’équipement dont dispose le crématorium. L’urne est généralement remise à la famille le lendemain ou dans les jours qui obsèques au prix justeSlide 1 of 3
La célébration des funérailles doit-elle se vivre exclusivement dans une église, au sein d'une communauté paroissiale? L'essor de la pratique de la crémation en France interroge la présence de l'Église dans les funérariums et les crématoriums. L'épiscopat français s'est d'ailleurs saisi de ces questions nouvelles en publiant très récemment Accueillir et accompagner la pratique de la crémation, évolutions en cours et réflexions liturgiques » Documents épiscopat n°6, mois d'octobre 2014.Des raisons diversesAujourd'hui, le contexte de la mort dans notre société moderne est bien différent de celui des générations antérieures[1]. L'une des différences les plus manifestesest peut-être l'éclatement géographique de l'espace de la mort Entre le domicile, l'hôpital, le funérarium ou la maison de retraite où repose le corps du défunt, l'église, le cimetière ou le crématorium, le corps d'un défunt connaît de nombreux déplacements. Parfois, ils se font sur des distances importantes. Rappelons au passage que ces déplacements sont soumis à une réglementation légale stricte. Avec cela il faut conjuguer, dans bien des cas, l'éloignement des membres d'une même famille et des relations du défunt. Dans les zones urbaines, ces déplacements sont rendus difficiles par l'encombrement de la circulation et demandent du temps. Assurés par les pompes funèbres, ils ont une incidence sur le coût des funérailles. »[2] On constate une grande diversité de raisons qui amènent à ne pas pouvoir ou vouloir un passage par l'église » la baisse des pratiques religieuses, la perte de notion d'appartenance à une communauté paroissiale, le coût financier des déplacements du cercueil, la dispersion géographique entre la paroisse de cœur, le cimetière, les lieux d'habitation des familles....La réponse de la sociétéDepuis plusieurs années, la société moderne a appréhendé cette problématique de la complexification des circuits funéraires en développant tout un champ d'activités dans le monde du service funéraire. Ainsi, dans la plupart des crématoriums, tout comme dans de nombreux funérariums, des salons funéraires sont mis à disposition des familles pour leur permettre de se rassembler autour du défunt. De même des salles polycultes ou salons de cérémonie, de taille modulaire, sont prévus pour pouvoir assurer, sur place, un temps de cérémonie ou de célébration religieuse. Aujourd'hui, un projet de loi est en cours pour que des funérailles civiles puissent être assurées dans chaque commune par un officier de l'état civil, dans une salle communale mise à disposition, tout comme on célèbre des mariages civils ou des baptêmes interrogations de l'ÉgliseDe son côté, l'Église aussi s'interroge. Jusqu'à présent, elle a toujours tenu à célébrer les moments importants de la vie humaine dans ses églises. Ainsi, contrairement au funérarium, crématorium ou cimetière, on y célèbre avant tout la vie. Mais, de fait, elle s'est rendue présente depuis longtemps dans les hôpitaux où elle assure au nom du Christ, par la présence des aumôniers, ce service de compassion et d'accompagnement des familles en deuil. Des célébrations catholiques sont d'ailleurs assurées dans les chapelles. Mais la question se pose aujourd'hui sur sa présence – ou non – dans les centres funéraires ainsi que sur la prise en charge – ou non – de célébrations catholiques sur place. L'Église ne doit-elle pas, pour assurer ses ministères de compassion et d'évangélisation et pour témoigner de l'espérance chrétienne au cœur de la souffrance humaine, sortir dans les périphéries, comme l'y invite le pape François ?Comment alors habiter ces lieux ? Des adaptations liturgiques sont-elles nécessaires ?Des réponses diversesTous les diocèses de France ne répondent pas à ces questions de la même manière. Cette diversité s'explique par de multiples raisons l'histoire du diocèse, son urbanisation, sa géographie, les orientations pastorales diocésaines, la volonté de l'évêque, le dynamisme et la mobilité des équipes funérailles paroissiales. Quelques diocèses refusent d'assurer une présence d'Église dans les crématoriums et n'acceptent de célébrations catholiques que dans les enceintes des églises paroissiales. Certains diocèses envisagent une présence, selon les cas, mais de façon exceptionnelle, dans des circonstances particulières qui justifient que la paroisse, via ses équipes funérailles, se déplace au crématorium ou dans une chapelle d'hôpital proche du crématorium. D'autres enfin ont fait le choix d'organiser une présence d'Église dans les crématoriums, en constituant des équipes spécifiques de laïcs missionnés par l'évêque pour assurer ce service auprès des familles. Un travail en partenariat est alors à construire avec les responsables des crématoriums, qu'ils soient publics ou privés. Le dialogue, la concertation, la bonne connaissance des spécificités de chacun et une communication claire sont indispensables pour que les services funéraires et les équipes funérailles puissent œuvrer ensemble au service des familles en manière générale, la célébration de funérailles doit toujours avoir lieu avant la crémation. Mais si cela ne pouvait être le cas, et que la célébration se déroule en présence d'une urne cinéraire, nous vous invitons à vous reporter à la fiche n°17, Les cas particuliers ». Quoi qu'il en soit, célébrer dans une chapelle d'hôpital ou au crématorium invite les acteurs de la pastorale des funérailles à réfléchir sur plusieurs points d' lien avec une communauté chrétienneCe lien est fondamental, pour ne pas dire vital. Rappelons-le, tous ceux qui appartiennent au peuple de Dieu, et donc l'ensemble de la communauté chrétienne, doivent se sentir concernés par la pastorale des funérailles. »[3] C'est donc bien la communauté chrétienne tout entière qui est appelée à entrer en communion avec ses membres défunts et à entourer leurs proches de sa présence et de sa prière. Il est regrettable que la communauté ignore parfois que certains de ses membres éloignés soient inhumés ou incinérés parce que la cérémonie ou la célébration a eu lieu au crématorium. Certes, ce sont souvent des familles éloignées de l'Église qui expriment une demande de prière ou de célébration au crématorium, de façon privée ». Il est important de rappeler à ces familles que la communauté paroissiale priera spécialement pour le défunt lors de l'eucharistie dominicale. Le lien qui existe entre les funérailles chrétiennes, dernière Pâque du chrétien, et l'eucharistie pourra être ainsi manifesté. De même, la communauté paroissiale pourra inviter ces familles pour la commémoration des défunts du 2 novembre. Ainsi, par cette présence discrète et attentive, les familles éloignées de l'Église se sentiront invitées à venir faire mémoire de leur défunt et à le porter dans la prière, en ayant la certitude qu'elles pourront s'appuyer sur la stabilité et la foi de la points d'attention au niveau liturgiqueUne remise en valeur des étapes des funérailles de lieu qui existait autrefois pour les funérailles chrétiennes permettait d'accompagner, dans la foi et par la prière, chaque moment important que la famille avait à vivre lors du décès de l'un de ses membres prières au moment même de la mort avec parfois les derniers sacrements, veillée de prière pour le défunt, fermeture du cercueil, départ de la maison, célébration à l'église puis inhumation au cimetière. Ces étapes se sont considérablement réduites aujourd'hui et sont la plupart du temps concentrées dans un seul événement la célébration à l'église. Célébrer dans une chapelle d'hôpital ou au crématorium offre une réelle occasion de remettre en valeur une partie de ses étapes. En effet, la même unité de lieu entre la fermeture du cercueil et le temps de célébration peut permettre de mieux accompagner les familles dans ces moments difficiles en leur donnant le temps de les vivre pleinement dans la confiance et la foi. Le Rituel des funérailles chrétiennes, tome II Prières pour les défunts », déploie de beaux temps de prières avec, par exemple, celles de l'adieu au visage. Ce point est loin d'être négligeable car lorsque la célébration se déroule dans une chapelle d'hôpital ou au crématorium, le temps alloué est extrêmement court, et la brièveté de la cérémonie ajoute de la violence à celle de la liturgie à adapter mais un itinéraire à nous venons de l'évoquer, la dimension du temps est une réalité incontournable lorsqu'on célèbre des funérailles dans une chapelle d'hôpital ou au crématorium. Les célébrations ou cérémonies se succèdent souvent les unes aux autres dans les salles polycultes à un rythme ne dépassant pas 30 minutes. Les funérailles sont donc généralement plus courtes. Cependant, si la liturgie doit être adaptée pour tenir compte de ce facteur temps, il est important de conserver chacune de ses étapes, en raccourcissant leur durée, mais sans en omettre. En effet, la liturgie des funérailles a une dynamique très précise, qui invite l'assemblée, de façon progressive, à faire mémoire du défunt, à se décentrer de sa peine pour se tourner vers le Christ, à entendre l'annonce de l'espérance chrétienne, à se séparer du défunt pour le remettre alors avec confiance entre les mains du Père. [4]Cet itinéraire est à préserver même s'il doit être considérablement retrouvera donc Le temps de l'accueil évocation du défunt, signe de croixLe temps de la parole écoute de la Parole de Dieu, commentaireLe temps de la prière silence, intentions de prières, Notre PèreLe temps du dernier adieu geste de dernier adieu.L'officiant n'oubliera pas de rappeler qu'il est là au nom de la communauté paroissiale, et que celle-ci confiera le défunt dans sa prière lors de la prochaine eucharistie dominicale en invitant l'assemblée à la assistance qui devient assembléeUn autre point d'attention concerne la personne qui est en charge de la convient d'être attentif au vocabulaire et de bien comprendre le sens des mots qui sont utilisés. Une distinction est à faire entre le maître de cérémonie, extérieur à l'assistance, qui dirige et déploie un cérémonial dans le cadre d'une prestation de service pour laquelle il est rémunéré,l'officiant laïc bénévole, missionné par l'Église au nom du Christ, pour guider la prière d'un groupe de personnes qui deviendra une assemblée. Ce dernier invitera l'assemblée à se tourner vers le Seigneur et avec elle, il adressera au Seigneur sa propre prière. L'attitude et la posture de l'officiant est donc déterminante pour que les personnes présentes participent à la célébration au lieu d'y assister. Toute la délicatesse et l'art de célébrer permettront ainsi une participation, pleine, active et fructueuse, comme la Constitution Sacrosanctum Conciliumnous y assemblée qui n'est cependant pas une communauté chrétienneCertes, le Christ disait à ses disciples que là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d'eux » Mt 18, 20. Le Christ est donc bien présent au milieu des croyants qui se rassemblent au crématorium pour confier au Seigneur leur défunt. Mais il convient de mesurer la différence entre une communauté paroissiale, qui se rassemble de façon régulière pour prier, méditer, grandir dans la foi et la charité, et vivre, sous les yeux du Seigneur, tous les moments importants de la vie avec les sacrements de baptême, eucharistie, sacrement des malades, sacrement de réconciliation, messe d'action de grâce…, et une assemblée réunie à la seule occasion de la mort de l'un d'entre eux, les funérailles. La première est l'Église ecclésia », assemblée convoquée par le Seigneur, Corps du Christ qui se rassemble dans le lieu église. Cette convocation par le Ressuscité se manifeste par la présence du cierge pascal dans l'église, cierge qui est inscrit dans la liturgie de la veillée pascale, allumé dans la nuit de n'est donc pas approprié que le cierge pascal soit présent dans les salles polycultes des crématorium, puisqu'il représente l'unité entre l'Église bâtiment et l'Église Corps du rites pour cette célébration ?Quels rites pour une célébration au crématorium? Si le défunt est baptisé, l'officiant n'omettra pas de le rappeler par les rites baptismaux que sont la lumière, l'eau et l'encens. Le rite de la lumière pourra être mise en valeur avec des candélabres ou des grands cierges. De même, le rite de l'aspersion sera effectué, en utilisant de l'eau bénite dont l'officiant rappellera la signification. De même pour le rite de l'encens si celui-ci est proposé, ce qui est à envisager avec prudence au crématorium... Si le défunt n'était pas baptisé, on agira dans le plus grand respect de ses convictions et de ses choix[5].En conclusionDe nombreuses autres questions demeurent, comme par exemple L'inscription au registre de funérailles de la paroisse dont dépendait le défunt qui devrait être faite par l' offrandes faites par la famille, dont le montant est libre, seront reversées à la paroisse dont dépend l'officiant, qui inclura dans le mémento des défunts le nom de lien avec les aumôneries d'hôpitaux lorsque les funérailles concernent un petit enfant mort-né qui ne reçoit pas de funérailles ailleurs que dans la chapelle de l'hôpital voir la fiche n° 20, Accompagner des parents qui ont perdu un enfant. »[1] Cf. fiche n°1, Les funérailles chrétiennes une démarche par étapes ».[2] Documents épiscopat n°6, Accueillir et accompagner la pratique de la crémation, évolutions en cours et réflexions liturgiques », p. 13.[3] RF n°5[4] Cf. fiche n°6, La liturgie de la célébration des funérailles déroulement, sens et dynamique ».[5] Cf Fiche n° 17 Les cas particuliers »
comment se passe une cérémonie au crématorium